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Experts en : Action collective

Hamel, Pierre

HAMEL, Pierre

Professeur émérite

Ces dernières années, les thèmes du débat public et de la démocratie délibérative ont contribué à renouveler autant l’étude de l’action collective et des mouvements sociaux que de l’action publique. Mes recherches empiriques et mes réflexions théoriques en prennent acte. Cela me conduit à réitérer une perspective d’analyse tournée vers l’ambivalence des relations entre acteurs et institutions, l’objectif étant de mieux comprendre les formes concrètes d’organisation qu’empruntent les acteurs sociaux. J’étudie plus particulièrement les mobilisations sociales autour des problèmes urbains, mettant l’accent notamment sur celles qui formulent une définition subversive de la ville ou qui défendent des principes de justice. Mais je m’intéresse également aux formes institutionnelles que revêtent les nouvelles modalités de régulation des villes et de l’urbain. Les dispositifs de coopération et de gouvernance mis en place à cet égard concernent les pouvoirs publics et la société civile en plus de s’articuler à de multiples échelles (quartier, ville, région, métropole). Compte tenu des tendances à l’œuvre dans les processus de transformation des espaces suburbains, c’est avant tout l’échelle métropolitaine – voire ‘mégapolitaine’ – qui retient mon attention. En outre, mes travaux traitent en priorité du contexte québécois et canadien et prennent en compte les dimensions économiques, sociales et politiques reliées aux enjeux de la globalisation.

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Leclercq, Jean-Baptiste

LECLERCQ, Jean-Baptiste

Professeur associé

Jean-Baptiste Leclercq s’intéresse aux transformations de l’État social, aux inégalités sociales et aux discriminations. La « prise en charge » de publics stigmatisés par des politiques sociales ou éducatives est au cœur de ses analyses qui ont pour objet les pratiques institutionnelles.

Sa thèse de doctorat (Leclercq, 2007) porte sur la reconfiguration de l’État social et les discriminations en quartier stigmatisé. Il s’agit d’une enquête de terrain menée en Andalousie (Espagne) dans un quartier stigmatisé comme gitan, pauvre et ou marginal (Leclercq, 2009, 2010 et 2013). Il analyse le traitement et la (re)production de discriminations au sein de dispositifs d’insertion mettant en saillance la reconfiguration de l’État social : externalisation des politiques publiques au tiers secteur, décentralisation et activation de la protection sociale. Suite à son doctorat, il réalise un stage postdoctoral, sous la direction de Maryse Potvin, à l’UQAM et au Centre d’études ethniques des universités montréalaises (CEETUM). Il participe alors à une étude exploratoire (Potvin et Leclercq, 2010) documentant les trajectoires sociales et scolaires de jeunes de 16-24 ans issus de l’immigration en formation générale des adultes, puis à une recherche portant sur les processus de classement et d’orientation scolaire (Potvin, Leclercq, Vatz-Laaroussi, Steinbach, Armand, Ouellet, et Voyer, 2014).

En tant que chercheur principal, il a mené récemment une recherche comparative sur la reconfiguration de l’État social en Catalogne et au Québec et sur l’impact des pratiques de « travail communautaire » (Catalogne) ou d’« organisation communautaire » (Québec) sur les inégalités sociales, tout particulièrement dans le champ de l’habitation et de l’aménagement urbain. Alors que les politiques sociales ont tendance à individualiser les pratiques d’intervention, l’organisation/travail communautaire met de l’avant une approche collective des problèmes sociaux, d’où l’intérêt d’analyser ces pratiques marquées par la reconfiguration de l’État social en contextes de crise économique et de restrictions budgétaires. Le projet comporte trois volets interreliés : 1) la réalisation d’études de cas (un centre sociocommunautaire autogéré à Barcelone et un centre sociocommunautaire à Montréal); 2) l’établissement de « cartographies » des pratiques en organisation (ou travail) communautaire dans le champ de l’habitation et de l’aménagement dans les deux villes; 3) une réflexivité collective sur les outils de reddition de comptes et sur la capacité d’agir sur les inégalités sociales. Cette recherche s’est effectuée en collaboration avec Marta Llobet (Membre collaboratrice du CREMIS et professeure à l’UB) et s’inscrit dans l’entente signée entre l’Université de Barcelone (UB) et le CIUSSS-CREMIS. Ce projet a été financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH-Développement-Savoir).

Il également mené une recherche exploratoire sur les jeunes et la santé mentale en partenariat avec le Regroupement des auberges du cœur du Québec (RACQ). Elle s’appuie des groupes de discussions et des entrevues individuelles avec des jeunes en situation de rupture familiale et/ou situation de précarité, voire d’itinérance, qui ont été diagnostiqués en lien avec des problèmes de santé mentale. L’analyse des parcours de vie et trajectoire de service met en lumière les rapports complexes qu’entretiennent ces jeunes avec leurs diagnostics, la médication et diverses institutions. Des groupes de discussions ont également été menés avec des intervenants des Auberges du cœur. Cette recherche a été financée par le CREMIS et le RACQ.

Suite à cette recherche exploratoire, une recherche est actuellement menée avec Cécile Van de Velde (chercheure principale) et Nadia Giguère :  « Les jeunes et la médication psychotrope au Québec : mesurer, comprendre, agir », en partenariat avec le Mouvement Jeunes et santé mentale. Cette recherche, qui comprend un volet quantitatif et un volet qualitatif, est financée par le CRSH (Engagement partenarial, 2018-2019).

Parallèlement, il participe au projet « Pratiques de première ligne en contexte d’inégalités sociales : élaboration d’un cadre théorique intégrateur des pratiques en santé et services sociaux » (Côté, Godrie, Gendron, Giguère, Karazivan, Leclercq, McDonald et Rose). Ce projet est financé par la Faculté de médecine et le Vice-décanat à la recherche, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal (2014-2020).

Jean-Baptiste Leclercq est porteur du champ « État social » au CREMIS. Il organise des conférences et des séminaires sur le sujet.

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NOISEUX, Yanick

Professeur agrégé

Yanick Noiseux est professeur agrégé au département de sociologie de l’Université de Montréal et chercheur principal au Groupe interdisciplinaire et interuniversitaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale (GIREPS). Ses travaux portent principalement sur le renouvellement du syndicalisme et de l’action collective des travailleurs et travailleuses pauvres, les transformations du travail et les politiques sociales dans le contexte de la mondialisation. Il s’intéresse particulièrement  à l’organisation collective des travailleurs précaires au Canada, en Argentine et en Inde. Il a récemment fait paraître l’ouvrage intitulé « Transformations des marchés du travail et innovations syndicales au Québec » aux Presses de l’Université du Québec (2014) et codirigé, avec Fernando J. Pires de Sousa, l’ouvrage « Trabalho, desenvolvimento e pobreza no mundo Globalizada » aux éditions UFC.

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Stamm, Christoph B.

STAMM, Christoph B.

Chargé de cours

Recherches en cours : Monnaies alternatives et société de post-croissance

Champs d'intérêts:  Transition socioécologique, société de post-croissance, monnaies alternatives, théories néo-institutionnelles, responsabilité sociétale des entreprises, régulation transnationale des entreprises, ISO 26000, FSC

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White (RETRAITÉE), Deena

WHITE (RETRAITÉE), Deena

Professeure titulaire

Je suis spécialiste de la sociologie politique et plus spécifiquement, des politiques sociales vues sous l’angle de l’action des groupes de la société civile sur leur développement et leur mise en œuvre et sous l’angle de leur rôle dans la régulation des populations cibles. Les champs où j’ai étudié ces processus comprennent entre autres la santé mentale, la santé au travail, la pratique de sage-femme et l’insertion en emploi. Dans le cadre de mes recherches, je suis particulièrement intéressée aux nouvelles formes de gouvernance telles «l’intersectorialité », la « participation » et le «partenariat ». Comme la transformation de la place et du rôle des groupes d’action ont toujours été au centre de mes préoccupations de recherches, celles-ci sont menées le plus souvent en étroite collaboration avec divers regroupements en dehors du milieu l’universitaire. Je suis aussi spécialiste de l’évaluation participative de la mise en œuvre de politiques, que ce soit en m’alliant aux groupes de base, à des groupes au sein du gouvernement ou les deux - approche assez délicate !

Enfin, j’ai mené des recherches comparatives (l’Angleterre, la France, le Canada anglais, le Québec, l’Uruguay…) et je collabore avec des réseaux de chercheurs dans ces pays et d’autres. Sur le plan local, j'ai dirigé pendant 8 ans le Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions, au centre affilié universitaire (CAU) du CIUSS de Nord-de- l'île-de-Montréal,  CSSS de Bordeaux-Cartierville-St-Laurent. Les CAU  ont pour mission de développer la recherche sociale appliquée en étroite collaboration avec les intervenants et les citoyens, afin de contribuer au développement de pratiques innovantes et à l’amélioration des conditions de vie. Je dirige actuellement le partenariat ARIMA, autour de la thématique des réseaux d'action et d'intervention sociales.

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